Nommer un concept, une activité, un projet, un service ou un produit… est primordial.
La communication passe par des repères nominatifs qui permettent d’humaniser ou tout au moins de donner corps, voire de donner « vie », à ce que vous proposez, à ce que vous créez ou vendez.
Mais on ne peut pas faire n’importe quoi aujourd’hui. L’explosion de profils sur les réseaux sociaux, particuliers ou professionnels, de marques, de noms en tout genre ou titres d’événements, ont fini de remplir les médias digitaux.
La quête d’un beau nom devient quête du Graal
Tous les jours, de nouveaux projets naissent, sous forme de start-up ou non. Peu importe, à un moment, vous voici confronté à la question de trouver un nom à votre projet, quelle que soit sa nature.
C’est une étape importante qui ne peut pas se faire en un un claquement de doigts.
J’ai déjà parlé de la difficulté de trouver un nom libre, c’est-à-dire disponible en nom de domaine et en pseudo sur tous les principaux réseaux sociaux, ainsi qu’à l’INPI… La raréfaction de leur disponibilité a fait de la création de noms une véritable chasse au trésor. L’appellation, en outre, doit avoir du sens, doit être mémorisable, facile à prononcer.
Bien plus qu’un rôle purement nominatif
Nommer un concept ou un produit sert bien sûr à lui donner vie et aide à communiquer dessus : sens, histoire, déclinaison… Il faut y penser bien en amont.
Ce nom permettra aussi et surtout au client de se projeter. L’identification d’un nom, avec tout ce qu’il représente, a pour but de réveiller des souvenirs, des émotions, des sensations, des rêves.
Une gamme de produits affichera par exemple des termes pour souligner tel ou tel univers directement lié à la nature de ce que l’on vend ainsi qu’à la cible identifiée et dont on connaîtra le profil, voire les habitudes de vie. Le but étant de séduire.
Le NOM, la police de caractère, le choix des couleurs, le packaging, le slogan éventuel : c’est tout un ensemble qui crée l’alchimie d’un succès.
C’est tout ça qui constitue la valeur ajoutée d’un nom. Ce qu’il peut provoquer grâce à l’imaginaire auquel on le rattache.
D’ailleurs, on dit souvent que ce n’est pas le produit qu’un client achète mais une histoire. (Voir le point 5 ici)
Ces jours-ci précisément, la marque Chanel sort un nouveau parfum. Son nom ? « Mademoiselle ».
C’est simple, il fallait y penser. Et pour le coup, ça donne envie au moins de le sentir !
Je mets rarement du parfum et pas d’alcool, privilégiant les produits naturels, mais en termes de communication, leur publicité et ce nom « mademoiselle » Chanel m’a séduite, ce qui est un bon point pour eux, étant réfractaire à toute forme de consumérisme et donc peu influençable habituellement.
Nommer est la base de toute personnification. Le premier lien, la toute première valeur ajoutée.
Qualités d’un nom : original, disponible, fort, mémorisable, facilement prononçable, a du sens, fait rêver.
Tout compte lorsque l’on entreprend, et la valeur ajoutée ne réside pas uniquement dans le fond d’un projet, mais aussi dans sa forme et dans sa présentation. Car un nom, comme un visuel, a un impact psychologique.
Sa création ne doit donc surtout pas être négligée. Alors à vos neurones !