Depuis quelques temps, j’entends souvent des amis ou amies, proches de la cinquantaine ou qui l’ont dépassée, répéter :
« J’en ai marre.«
Comme nous tous, ces personnes ressentent le temps passer très vite et se rendent compte qu’ils ne sont plus heureux : en ville, dans leur travail, ou les deux. En tout cas dans leur vie de tous les jours.
Ils avaient jusqu’à présent un bon job ; et puis la crise ou la compétition féroce, ou l’âge, ou la technologie, ou un mélange de tout cela, les a conduits à une sorte de remise en question.
Juste avant les regrets, le doute s’installe, animé d’une batterie de sentiments, composée d’envie, de rêve, d’un peu d’angoisse tout de même (c’est normal) et de désir de passer à autre chose… Mais alors une autre batterie de questions débarque à base de « quoi » et de « comment ».
En théorie, le rêve est quelque chose de naturel, voire bénéfique.
En pratique, changer d’activité demande à la fois une préparation et une motivation sans failles.
Mais c’est possible.
La volonté et des qualités d’organisation sont évidemment des caractères de premier ordre. Lorsque vous portez un projet, vous ne pouvez pas le mener à bien en dilletante, les mains dans les poches en attendant que cela vienne tout seul, et sans être sûr-e de votre décision. Non, ce n’est pas facile, et non, on n’a rien sans rien.
Et lorsque, l’âge venant, vous avez vraiment envie de changer, de faire autre chose que cette activité qui ne vous apporte plus aucun sentiment de plaisir (ou qui montre peut-être même des signes de précarité dus à l’évolution de la société), tout se passe d’abord dans la tête.
Changer d’activité, ce n’est pas changer de vie – on n’a qu’une vie. C’est continuer d’écrire son histoire composée de différents chapitres. C’est donc « simplement » changer d’horizon.
C’est à ce moment qu’une certaine méthodologie doit vous aider. En vous posant d’abord les bonnes questions :
- Que savez-vous faire ?
- Qu’avez-vous envie d’apprendre à faire ?
- Quel est votre réseau actuel ?
- Quel est votre rêve de gosse ?
- Quelle est votre envie à cet instant présent ?
- Pourquoi vous en avez marre ?
- Comment vous voyez votre bonheur ?
- Comment et où vous vous voyez (verriez) dans dix ans ?
- Se réaliser pour vous, c’est quoi ?
- Maîtrisez-vous bien les réseaux sociaux ?
J’en passe et des meilleures. Il faut avoir une motivation chevillée au corps, qui ne faiblit pas. Et la question principale n’est pas « est-ce que je peux le faire ? » mais bel et bien « comment y arriver ? »
Que vous preniez à droite ou à gauche, tous les chemins mènent à Rome. Et pour le coup, Rome est le lieu idéalisé que vous vous créez. Il s’agit de votre vie après tout. Et celle-ci n’a pas de prix. Elle a la saveur de ce que vous décidez d’en faire…
Ténacité, persévérance, patience, conviction… autant de caractéristiques utiles quand on a une cible en tête. Quel que soit le temps que l’on va mettre pour y arriver. De l’implication et du travail ! La passion étant le moteur de la détermination, locomotive du tout projet. Voir loin et avancer pas à pas.
Une devise que mon père me répétait : « La prudence du loup et l’audace de l’aigle. »
Pour réussir un changement : méthode et discipline (rigueur). Mais aussi une bonne dose d’humour et de recul sont une façon de traverser les éventuels cailloux dont le chemin sera peut-être semé. Une chose est sûre : rien n’est impossible.
Alors j’ai envie de dire :
Allez-y, foncez !